1963-1979

En 1963, bien qu’il se soit éloigné du PCF à partir de la fin des années 1950 et qu’il consi­dère ne plus appar­te­nir au mou­ve­ment, la maison d’éditions du Parti, Les Éditions socia­les, publie sous le titre Phénoménologie et Praxis un ouvrage de lui, issu de cours pro­non­cés à l’uni­ver­sité popu­laire. L’ouvrage sera ensuite réé­dité plu­sieurs fois en col­lec­tion de poche chez Gallimard sous le titre Introduction à la phé­no­mé­no­lo­gie. Jean-Toussaint Desanti y adjoin­dra, chaque fois, une intro­duc­tion consé­quente.

1968. Jean-Toussaint Desanti est entraîné par le mou­ve­ment de Mai dont il res­tera convaincu qu’il a pro­fon­dé­ment influencé le chan­ge­ment des rap­ports entre ensei­gnants et ensei­gnés et sur­tout entre hommes et femmes. Il s’est tou­jours montré fémi­niste et en théo­rie et en action. À l’automne 1968, il sou­tient sa thèse, Recherches épistémologiques sur le déve­lop­pe­ment de la théo­rie des fonc­tions de varia­bles réel­les, qui est publiée la même année au Seuil sous le titre Les Idéalités mathé­ma­ti­ques. Tout en ensei­gnant, en voya­geant (Mexique, Brésil, Italie), il écrit de nom­breux arti­cles, donne des entre­tiens et pro­nonce des confé­ren­ces.

1975. Publication aux éditions du Seuil d’un recueil d’arti­cles sous le titre La phi­lo­so­phie silen­cieuse ou cri­ti­que des phi­lo­so­phies de la science.

1976. Avec deux de ses anciens étudiants de l’ENS de Saint Cloud, Blandine Barret-Kriegel et Pascal Lainé (prix Goncourt), il publie chez Calmann-Lévy un livre d’entre­tiens Le phi­lo­so­phe et les pou­voirs.